Nous voici de retour en Afrique du Sud, au pays des Zoulous. Granny et Grumpy nous accompagnent encore 2 jours avant de retrouver la Belgique. Mais le ciel bleu n'est toujours pas au rendez-vous ... Nous faisons quelques safaris dans la réserve de Hluhluwe-Umfolozi. Un peu triste d'avoir ce ciel gris qui tue les paysages mais ceci est compensé par la présence de beaucoup de rhinocéros blancs (très rares). Le parc s'efforce depuis des années de les protéger et de les faire se reproduire (Le rhino blanc a été au bord de l'extinction en Afrique du Sud : en 1960 il n'en restait que quelques centaines dans tout le pays !). Opération plus que réussie : il y a tellement de rhinocéros dans le parc qu'ils en revendent chaque année à d'autres parcs.
La danse des giraffes, bizarre, bizarre ...
Nous visitons le centre dans lequel les rhinocéros sont vendus aux enchères chaque année. Nous nous attendions à le trouver vide car les ventes ont normalement lieu en juin. Pourtant nous voyons 20 rhinocéros en cage dont 2 qui ont été adjugés il y a quelques jours et attendent leur transfert. Il y a aussi un petit rhinocéros noir de 3 ans recueilli lorsqu'il avait quelques mois car sa mère était morte. Nous avons pu le caresser !
Le petit rhinocéros noir
Un gros rhinocéros blanc
N'est-ce pas que ce bel éléphant a l'air gentil et placide ?
Et bien non, ce mauvais caractère a décidé de se fâcher car nous étions trop près et a fait un début de charge sur notre voiture. Nico a démarré en trombe et on peut le dire : on a eu chaud !
La photo prise juste avant la déroute.
Après le départ de Granny et Grumpy, nous retournons une fois encore dans la réserve en espérant cette fois la voir sous le soleil. C'est presque réussi ...
Quelques invités surprise au moment du pique-nique
C'est la panique !
Après le départ des grands-parents, le moral des troupes est assez bas ... Pour réconforter notre petit monde, nous allons passer quelques jours à Sainte-Lucie, au bord de la mer. Nous commençons par faire une visite spéciale pour Julie : un zoo de crocodiles.
Nous assistons à la distribution des repas. ça a l'air anodin comme ça, mais plusieurs de ces crocodiles ont déjà mangé des hommes. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on les enferme dans ce parc : ils sont bien trop dangereux en liberté ...
... !
Nous faisons une excursion en bateau sur l'estuaire afin d'observer de plus près des hippopotames et des crocodiles.
Ces crocodiles-là sont tout à fait sauvages et il faut savoir que 50 mètres derrière, il y a les maisons et les hôtels ... Autrement dit, les filles n'étaient pas autorisées à se promener seules dans les jardins !
Julie tient une dent d'hippopotame ...
Détente sur la très belle plage de Sainte-Lucie
Nous passons aussi une journée dans la réserve de Cape Vidal
Nous poursuivons notre route vers le sud jusqu'à la grande ville de Durban. La côte que nous longeons est infestée de requins (notamment des grands-blancs et des requins-tigres, les plus féroces) et les plages sont protégées partout par des filets anti-requins. Nous allons visiter le centre chargé de contrôler le système de sécurité et qui, avec les années, s'est spécialisé dans l'étude et la protection des requins. Très impressionnant !
Une planche de surf croquée par un grand blanc ...
Des canettes et boîtes de conserves retirées de l'estomac d'un requin. Un autre estomac recelait quant à lui un tibia et un crâne humains ...
Une carapace de tortue
Nous visitons aussi le fantastique aquarium de Durban installé dans une épave de bateau. Le décor est superbe et les aquariums impressionnants. Une très belle visite.
Nous en profitons pour passer quelques heures au parc aquatique bien qu'il ne fasse pas très chaud : 20 °C tout au plus et un ciel tout gris. Malgré tout les filles et Nicolas s'amusent pendant 2 heures. Moi, je n'ai pas eu le courage d'enfiler mon maillot : bien trop froid !
Sensations fortes pour Nicolas
Notre prochaine étape est la ville de Pietermaritsburg, ville historique des voortrekkers, les boers partis du cap il y a 200 ans avec leurs chariots pour s'installer dans les plaines occupées par les terribles zoulous. Nous visitons la maison du célèbre Pretorius qui a donné son nom à la capitale.
L'un des chariots du grand voyage.
Petit tour dans le coeur de la ville
Aujourd'hui c'est la fête de Heritage Day. Chacun s'habille et se manifeste selon son folklore. Comme nous sommes en pays Zoulou, nous croisons une formidable troupe de danseurs en costume traditionnel. Une fois encore, nous sommes abasourdis par le rythme des tambours et des danses.
Ce qui nous frappe le plus dans cette ville, c'est que bien que l'appartheid ait disparu depuis 20 ans, les noirs et les blancs ne se mélangent absolument pas. Au centre-ville, il n'y a que des noirs (nous n'avons pas croisé un seul blanc sur toute notre balade). Les blancs, eux, vont en voiture au mall à l'extérieur de la ville. Bref, c'est pas encore gagné ! Pourvu que Nelson Mandela vive jusqu'à 150 ans ...
Tout logiquement, nous poursuivons notre route jusqu'aux champs de bataille des guerres Boers-zoulous, Anglo-Boers et Anglo-zoulous des 200 dernières années. (tout ça est très compliqué !)
Le mémorial de la bataille de la Blood River (guerre zoulou-boer) qui a été l'un des symbole de raliement du régime de l'appartheid ... Nous sommes choqués d'y rencontrer une famille sud-africaine "en pélerinage", qui ne cache même pas son racisme... Ils ont cru qu'ils étaient encore en terrain conquis. Autant dire que la conversation a été rapidement écourtée.
Nous traversons des villages zoulous.
Un champ de bataille de la guerre Anglo-zoulou. Chaque petit monticule de pierres blanches a été élevé sur des ossements de soldats britanniques.
Nous quittons les champs de bataille et roulons jusqu'aux montagnes du Drakensberg. Nous avons loué un petit chalet dans le camp d'Injisuthi. La route est belle à couper le souffle.
Notre chalet
Le soir, le traditionnel braai (BBQ) s'impose.
Ce qui nous permet de manger des mashmallows fondus pour le dessert.
Le lendemain, il fait à nouveau mauvais (grrrr !) nous partons tout de même faire la promenade panoramique de 3 heures que nous avions prévue. Bien entendu on ne voit rien du tout et le ciel se dégage à 4 heures, lorsque nous redescendons au chalet ...
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