Namibie - Fish River Canyon, Luderitz et la Namibrand reserve - du 10 au 15 octobre 2011

Fabuleuse.  La Namibie est fabuleuse !  Quel magnifique pays.  D'immenses étendues, des couleurs extraordinaires, des animaux sauvages, ...  Nous sommes sous le charme.  Quelle chance de terminer notre tour du monde par un des plus beaux pays que nous ayons vus. Le plus de cette aventure a été de dormir sous tente : les campings sont superbes, en pleine nature avec plein d'espace. Question météo, l'idéal aussi : parfois très chaud la journée (jusqu'à 40°C à l'ombre) mais toujours frais la nuit. Et un immense ciel bleu. Que demander de plus ?  

Nous découvrons les routes namibiennes très rarement macadamisées. Du coup, on ne roule pas vite : entre 40 et 80 km/h maximum.  Dans ce pays où toutes les distances sont grandes, nous passons donc beaucoup de temps en voiture (de 4 à 5 heures par jour).  C'est le seul inconvénient pour les enfants, heureusement compensé par la vie en pleine nature.



Premier montage de la tente, un peu fastidieux ...





Mais on a réussi !

 .

Premier souper à la belle étoile.  Le seul hic c'est que nous n'avons ni table, ni chaises ...





Fish River Canyon









Pique-nique par 40°C à l'ombre. On est bien quand-même.


Et plongeon bien mérité dans la superbe piscine du camping.


Le lodge dont dépend le camping est vraiment chouette.


La réception ...




Le plus grand criquet que nous ayons jamais vu !



 

Près de Aus, on peut voir un troupeau de chevaux sauvages du désert, descendants des chevaux allemands abandonnés ici il y a un siècle. Leur faculté d'adaptation dans ce milieu hostile force l'admiration.


Les Oryx attendent leur tour pour aller boire au point d'eau









Nous rejoignons la ville de Luderitz, coincée entre le désert et la mer.


Notre hôtel

La maison construite par un magnat de l'industrie diamantaire


Les lagunes salées





Des phoques sur une petite île


Et des dauphins

La ville-fantôme de Kolmanskop, construite pour les travailleurs du diamant et abandonnée il y a 50 ans.



Nous repartons vers le nord, du côté de Betta



Nous sommes seuls au monde.  On peut même pique-niquer au milieu de la route !





C'est là que ce qui devait arriver arriva, ... nous crevons un pneu. La mauvaise surprise, c'est que le pneu de secours doit dater du siècle dernier.  Autrement dit, il est parfaitement inadapté pour rouler sur des pistes couvertes de cailloux acérés... C'est à ce moment que se sentir seul au monde et loin de tout est beaucoup moins sympa ...  Nous somme encore à 40 km du prochain hameau, à 160 km de la prochaine ville et sans réseau GSM !  En 2 heures, nous nous croisons pas une seule voiture sur la route ! Nous croisons les doigts pour ne pas crever une 2ème fois.  Mais notre ange gardien devait veiller sur nous car nous arrivons dans le hameau de Betta où il y a, en tout et pour tout, deux maisons, un terrain de camping, une pompe à essence et ... un réparateur de pneu ! 
Petit souci quand même : le réparateur de pneu cafouille un peu et nous rend un pneu qui siffle de l'air...  Nous décidons de passer la nuit sur place pour qu'il puisse recommencer sa réparation de lendemain matin.  Dommage car c'est aujourd'hui l'anniversaire de Nicolas et nous avions prévu un beau camping.  On le fête avec les moyens du bord : nous avons réussi à trouver un cake aux pommes mais pas de bougies.  Nous nous sommes débrouillés avec les allumettes.





Le lendemain matin, nous ne sommes toujours pas au bout de nos peines : la 2ème réparation ne tient pas non plus.  Après un petit tour de 20 km le pneu est à nouveau plat.  Retour chez notre ami le réparateur qui tente sa dernière chance avec une rustine de camion.  Cette fois ça à l'air de tenir.  Nous entamons les 160 km de piste que nous avons à faire jusque Sossusvlei, pas très rassurés et psychologiquement prêt à passer la nuit sur le bord de la route si on crève à nouveau.


Pendant les réparations, Elise danse avec les papillons

Heureusement, la route est fabuleuse et nous fait un peu oublier nos inquiétudes. Mais nous ne dépassons pas les 30 km/h de moyenne.  Pour parcourir 160 km, ça fait long !


La réserve du NamibRand





Et le pneu a tenu !