Un panneau insolite à l'entrée du parc : on ne peut pas porter d'arme à feu ni ... tirer. Ouf, nous voilà rassurés!
Petit pique-nique sur le pouce à l'hôtel avant de repartir. Ici, plus de mini-bus touristiques comme ceux que nous avons pris jusque maintenant. Nous devons prendre des collectivos (mini-bus locaux) pour rejoindre Rio Dulce (à peu près 3 heures de route). Même si on voyage un peu serrés (Camille et Julie sur des strapontins coincées entre de parfaits inconnus et Elise sur mes genoux), c'est une bonne expérience. Efficacité épatante : les chauffeurs ont spontanément organisé nos transferts. L'un d'entre eux a même arrêté notre correspondance sur la route ... Finalement, on a voyagé très rapidement et vraiment bon marché, avec plein de sourires en prime.
Rio Dulce est une petite villes des caraïbes installée au bord d'un fleuve. Les yachts viennent jeter l'ancre ici pour quelques jours de repos ou pour se mettre à l'abri des ouragans.
Nous profitons de l'après-midi pour faire un tour en bateau et visiter le fort qui avait été construit pour défendre le fleuve contre les pirates.
Et on termine la journée par une petite baignade dans le fleuve et un apéritif sur la marina.
Le lendemain, nous embarquons sur une lancha pour descendre le fleuve pendant 2 heures jusque Livingston , une ville qui n'est accessible que par bateau. Livingston est une ville à part : ambiance des caraïbes, bateaux rouillés flottant sur le port. C'est très romantique.
On tombe dans un hôtel vraiment extra dont les propriétaires sont adorables. La femme de chambre joue au kikker avec les filles pendant que le patron discute avec nous au bord de la piscine ... qui donne sur la mer.
Mais ce qui intéresse finalement le plus les filles, ce sont les fourmis !
Et un peu de devoirs pour ne pas perdre le rythme ...
Le lendemain, journée de détente sur la seule belle plage du coin : playa blanca à laquelle on n'accède qu'en bateau (comme tout ici).
Milieu d'après-midi le temps se gâte et le conducteur de notre bateau nous fait quitter les lieux à toute vitesse pour éviter l'orage. Effectivement, le bateau tangue pas mal, Nicolas et moi devons tenir les montants du toit qui risque de s'envoler et nous sommes complètement trempés par les embruns.
